Intervenants 2022


Peter Eötvös

Composer, conductor and teacher: the Hungarian Peter Eötvös combines all three functions in one very high-profile career.  Born in Transylvania in 1944, he has long been considered one of the most significant and influential personalities on the music scene as both an internationally recognized conductor and a composer of successful operas, orchestral works and concertos, written for well-known artists from all over the world. The 2014/16 seasons sees the performances of Eötvös´s new opera Senza sangue, commissionded by the New York Philharmonic and Kölner Philharmonie. Recent premiere include his percussion concerto Speaking Drums, ensemble pieces Dodici and da capo. His new oratorio « Halleluja » will be premiered in Salzburg Festival in 2016, composed on the base of Peter Esterhazy text. 
Eötvös attaches great importance to passing on his extensive knowledge and experience to others. He taught at the music college in Cologne and Karlsruhe and gives regular masterclasses and seminars throughout Europe. He established his “International Eötvös Institute” in 1991 and the “Eötvös Contemporary Music Foundation” in 2004 in Budapest for young composers and conductors.
In addition to his roles listed above, Peter Eötvös is regularly re-invited as guest conductor by the most important orchestras and opera houses.


Gregory Vajda

Salué comme un « jeune titan » par la Gazette de Montréal après avoir dirigé l’Orchestre symphonique de Montréal dans Barbe bleue de Bartók et Erwartung de Schoenberg, Gregory Vajda est rapidement devenu l’un des chefs les plus en demande sur la scène internationale. Reflétant sa présence et sa demande croissantes en Amérique du Nord, il a été nommé en 2011 sixième directeur musical du Huntsville Symphony. Après avoir terminé son mandat de trois ans comme premier chef d’orchestre, il a été nommé premier chef invité de l’Orchestre symphonique de la radio hongroise en 2014. M. Vajda est directeur musical du Portland Festival Symphony et directeur artistique de l’International Armel Opera Festival. M. Vajda est souvent invité à donner des conférences et à donner des cours de direction d’orchestre et de composition à la Peter Eötvös Contemporary Music Foundation.
Plus d’informations sur la Fondation Peter Eötvös : http://eotvosmusicfoundation.org


Stefano Gervasoni

Né à Bergame en 1962, Stefano Gervasoni commence à étudier la composition en 1980 sur les conseils de Luigi Nono : cette rencontre, ainsi que celles de Brian Ferneyhough, Peter Eötvös et Helmut Lachenmann, mais aussi Gerard Grisey et Heinz Holliger, seront déterminantes dans son parcours.
Après avoir intégré le Conservatoire Giuseppe Verdi à Milan, il étudie avec György Ligeti en Hongrie en 1990 puis suit, en 1992, les cours de composition et d’informatique musicale de l’Ircam à Paris. Les trois premières années passées en France propulsent Stefano Gervasoni vers une carrière internationale.
Son catalogue, qui inclut des œuvres de musique de chambre, des œuvres vocales, des concertos, des œuvres pour orchestre, pour ensembles et un opéra, a d’abord été édité chez Ricordi en 1987 puis, depuis 2000, chez Suivini Zerboni. A partir de 2018 Ricordi a repris la publication de ses œuvres.
Destinataire de nombreux prix dont le Prix de la Critique musicale « Franco Abbiati » en 2010 et le « Serge Koussevitzky Music Foundation Award », Stefano Gervasoni a été boursier de la Fondation des Treilles à Paris en 1994 et du DAAD à Berlin en 2006, pensionnaire à la Villa Médicis en 1995 et 96. Depuis 2006, Stefano Gervasoni enseigne la composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Le musicologue Philippe Albéra a consacré un livre à sa musique, « Le parti pris des sons », paru en décembre 2015 aux Editions Contrechamps.
La production de Stefano Gervasoni est marquée par une expression délicate au lyrisme fragile, évoluant dans un monde sonore riche et raffiné. La transparence de son écriture est constamment voilée par des processus à peine perceptibles, qui viennent progressivement altérer de l’intérieur l’image sonore initiale. II fait appel à une large palette d’éléments de langage : structures modales, accords parfaits, éléments bruités et une grande variété de modes de jeu. 
En outre, il crée, avec de fréquents recours à la référence, des moments déclencheurs d’associations et de réminiscences qui échappent à la logique de la composition et créent un effet de distanciation : des allusions au jazz dans Godspell (2002), à Girolamo Frescobaldi dans Six lettres sur l’obscurité (2005-06), au fado dans Com que voz (2008); plusieurs références aux musiques savantes et non savantes dans son opéra Limbus-Limbo (2012), jusqu’à la création d’un langage transfigurant toute source d’inspiration et visant l’expression pure d’états hautement émotionnels comme dans son cycle pour ensemble vocal et instrumental Dir – in dir (2004-11), son concerto pour violoncelle et orchestre Heur, leurre, Lueur (2013), son cycle de 21 lieder voix et orchestre In die Luft geschrieben (2017).

David Hudry

Compositeur et enseignant, David Hudry cultive l’éclectisme dans sa pratique artistique. Sa musique puise son inspiration dans les arts graphiques, notamment dans les oeuvres et réflexions de peintres comme P. Klee et W. Kandinsky, M. H. Vieira da Silva ou encore Zao Wou-Ki. Si ces influences picturales sont profondément ancrées en lui, sa musique se fraie désormais un chemin original à travers les thèmes du monde industriel et des villes abandonnées. Cette nouvelle source d’inspiration visuelle et sonore donne à sa musique un nouveau souffle dans lequel la pulsation, le rythme et le timbre jouent un rôle primordial. Il puise dans les images de friches industrielles et de lieux en déshérence, mais aussi dans la matière sonore brute des industries encore en activité, toute la substance qui donne à sa musique une vitalité et une énergie singulière.
Parallèlement à une formation au Conservatoire de Montpellier, il mène des études de musicologie à l’université Paul Valéry à Montpellier et obtient une Agrégation de Musique en 2002.Il intègre la classe de Composition et Nouvelles Technologies du CNSMDP (E. Nunes, S. Gervasoni, L. Naon) et obtient son Diplôme de Formation Supérieure en 2008. En 2006, il intègre le cursus de Composition et Nouvelles Technologies de l’IRCAM (Y. Maresz, M. Malt, J. Lochard, E. Jourdan) dans lequel explore différents outils d’aide à la composition et élabore une réflexion sur les enjeux esthétiques liés aux nouvelles technologies.
David Hudry a été récompensé par la bourse de la Fondation Meyer (2006), le prix de Composition Pierre Cardin (Institut de France, Académie des Beaux-Arts, 2012), le prix de la “Fondation Francis et Mica Salabert” (2015). Il a reçu récemment le prix jeune compositeur de la Fondation Ernst Von Siemens (2016).
Plus d’information : http://davidhudry.com/

Benoît Sitzia

Après des études de guitare classique et d’orgue, il entame un cursus de culture musicale et de composition. Il obtient plusieurs récompenses en analyse, histoire de la musique et esthétique ainsi qu’un C.O.P. de composition à la suite duquel il poursuit durant deux années un cursus de composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Ses œuvres sont créées et interprétées par différentes formations en France et à l’étranger (Ensemble Intercontemporain, Ensemble Rayuela, Trio Antara, Maîtrise de Radio France, Ensemble Chromosphère, Collectif Fractales, Ensemble Orchestral Contemporain…).
Président et co-fondateur du Collège Contemporain (regroupement de compositeurs, interprètes, ensembles et musicologues), il participe activement à l’élaboration de dynamiques collectives et mutualistes innovantes tournées vers la valorisation et la transmission des pratiques musicales créatives, tant au niveau national qu’international.
Nommé Directeur général de l’ensemble Ars Nova, il oeuvre au l’évolution et au développement de cette institution historique de la création musicale.
Il participe également au renforcement de la diffusion musicale en France et à l’étranger en assurant la direction des festivals de musique classique et contemporaine du Réseau SPEDIDAM ainsi que la direction artistique de la musique classique pour l’Impérial Annecy Festival en Haute-Savoie.
Convaincu de l’importance fondamentale de la pédagogie et de la transmission auprès de tous les publics, il s’investit régulièrement en tant que médiateur afin de faire découvrir et valoriser les musiques de répertoire et de création.
Son engagement se porte également vers un soutien à l’essor de l’éco-système artistique professionnel par la sensibilisation des artistes aux outils de l’ingénierie culturelle et du portage de projets innovants.
Dans cette optique, il initie et supervise, avec le soutien de partenaires des secteurs public et privé, la création de l’European Creative Academy for Music & Musicians.

Ars Nova

Fondé en 1963 par le compositeur et chef d’orchestre Marius Constant, Ars Nova ensemble instrumental est la première formation musicale de ce type en France. Elle réunit alors une vingtaine de musiciens, la plupart solistes des orchestres de l’Opéra et de l’ORTF. Ardent défenseur d’un pluralisme esthétique, le projet d’Ars Nova est, depuis sa création, de promouvoir et d’encourager la création musicale et la musique de notre temps.
Ars Nova a permis la création de certains chefs d’œuvre du XXe siècle : citons par exemple « Des Canyons aux Étoiles » d’Olivier Messiaen créé en Europe par Ars Nova en 1975, de nombreuses œuvres de Maurice Ohana, ainsi que la tournée internationale de « Carmen » adaptée par Marius Constant et mise en scène par Peter Brook.
L’ensemble participe à l’émergence et la valorisation de certains des plus grands talents de notre temps : des compositeurs tels que Pascal Dusapin, Betsy Jolas, Aurélien Dumont et bien d’autres témoignent de ce principe de compagnonnage si cher à Ars Nova. Fort de cet engagement, l’ensemble instrumental et ses équipes poursuivent cette mission de construction d’une histoire vivante et plurielle de la musique d’aujourd’hui.
Garant d’une transmission intergénérationnelle, Ars Nova accueille également en son sein une nouvelle génération d’interprètes. Accompagnés par leurs aînés, dans cette perspective de continuité, ils deviennent ainsi garants de cet héritage et acteurs de notre travail artistique prospectif.
A l’aube d’une nouvelle décennie, nous souhaitons faire d’Ars Nova un véritable collaborateur pour les secteurs et entreprises qui pensent et développent les solutions numériques et digitales qui transforment les métiers de la musique.
Cette approche intersectorielle constitue une innovation fondamentale pour la vie d’un ensemble instrumental dédié à la création.
C’est donc avec enthousiasme et conviction que nous abordons ce nouveau chapitre de l’histoire de l’ensemble instrumental Ars Nova qui apportera un exemple unique et novateur pour le secteur de la création musicale.Plus encore qu’un ensemble, Ars Nova est une part de l’histoire d’aujourd’hui et de demain.


Odile Auboin

Odile Auboin obtient deux premiers Prix (alto et musique de chambre) au Conservatoire de Paris (CNSMDP). Lauréate de bourses de recherche Lavoisier du ministère des Affaires Étrangères et d’une bourse de perfectionnement du ministère de la Culture, elle étudie à l’université de Yale (U.S.A.), puis se perfectionne avec Bruno Giuranna à la Fondation Stauffer de Cremona (Italie). Elle est lauréate du Concours international de Rome (Bucchi).
Son intérêt pour la création et sa situation de Soliste de l’Ensemble Intercontemporain depuis 1995 lui permettent un travail privilégié avec les grands compositeurs de la seconde moitié du XXe siècle comme György Kurtág ou Pierre Boulez, avec qui elle a enregistré Le Marteau sans Maître pour Deutsche Grammophon et dont elle a créé Anthèmes pour alto au festival d’Avignon. Elle collabore également avec des compositeurs comme Peter Eötvös, Martin Matalon, Dai Fujikura ou Franck Bedrossian. 
Très impliquée dans le domaine de la musique de chambre, elle donne notamment les premières exécutions d’œuvres de George Benjamin, Bruno Mantovani, Marco Stroppa ou Philippe Schœller. 
Attirée par la transversalité entre les divers modes d’expression artistique, elle participe à des projets mêlant arts visuels, danse et nouvelles technologies. 
Elle est membre actif du Collège Contemporain, collectif de compositeurs, interprètes et musicologues, et participe ainsi à l’élaboration de projets collectifs pour la transmission et la création musicale.
Forte de toutes ces expériences et rencontres musicales, elle entame un cycle doctoral de recherche à la Royal Academy of Music (Londres).
Odile Auboin est professeur-assistant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. 
Elle joue sur un alto A 21 créé par Patrick Charton.

Eun-Joo Lee

Formée à Séoul en Corée du Sud, Eun-Joo Lee arrive à Paris à 18 ans et poursuit ses études au CNSMD de Paris dans la classe de Roland Daugareil en licence et en master. Elle y intègre ensuite le DAI contemporain dans la classe de Hae-Sun Kang (2013-2015).
Par la suite elle développe ses qualités de musicienne polyvalente, communicative et une personnalité ouverte à tous les répertoires. Elle se produit aussi bien en solo qu’en musique de chambre comme Trio Sacher(trio à cordes), Quatuor Elysée (2019-2021) et dans l’ensemble comme Le Balcon et Ensemble Blank (Corée du sud). 
En tant que soliste, elle est invitée à participer aux nombreux festivals comme Festival Messiaen au pays de la Meije, Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival Pablo Casals 2016, Festival Corde en Ballade, Festival la grange aux pianos et au Festival PyeonChang en tant que cheffe d’attaque de 2nd violon depuis 2019. 
Lauréate de la Fondation Banque Populaire depuis 2015-2018 et Artiste Génération Spédidam au sein de Trio Sacher depuis 2017-2021, elle est 2ème soliste de second violon à l’orchestre philharmonique de radio france et joue un violon de Tomasso Carcassi (1759)

Fabrizio Mancuso

Après des études au Conservatoire de Messine en Italie, Fabrizio Mancuso poursuit ses études en France au C.N.R de Lyon, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité de saxophone dans la classe de Claude Delangle, et un premier prix à l’unanimité premier nommé avec félicitations du jury de musique de chambre dans la classe de Michel Moraguès et Lazlo Hadady. 
Il intègre ensuite, au sein du Quatuor Habanera, le cycle de perfectionnement dans ce même établissement.
En 1994 il est lauréat du deuxième prix du Concours International Adolphe Sax de Dinant en Belgique (seul italien à ce jour à avoir été lauréat de ce prestigieux concours), et avec le Quatuor Habanera, entre 1996 et 2005, se constitue un palmarès peut être unique de 8 premiers prix internationaux de musique de chambre (Bordeaux, Dieppe, Guérande, Illzach, Sanguinetto, Düsseldorf, Privas et Osaka…).
En solo, en musique de chambre et au sein du quatuor Habanera, depuis 1993, il a développé de nombreux projets autour de la création, notamment autour du répertoire contemporain (créations de G. Ligeti, F. Bedrossian, S. Reich, F. Tanada, F. Levy, K. Naegelen, A. Markeas, P. Leroux, F. Bachet, B. Mantovani, P. Eötvös, F. Motsch…), participé à nombreux concerts en France (Théâtre de la Ville,  Folles Journées de Nantes, Opéra-Comique,  La Base Sous-Marine de Bordeax, Festival de l’Epau, IRCAM, La Grange au Lac d’Evian, Radio France, Académie Bach, L’Arsenal de Metz…), dans le monde entier (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, Hongrie, Slovénie, Suisse, Russie, Canada, Chine, Hong Kong, Japon, Maroc, Taïwan et USA) et développé des projets de rencontres d’artistes aux univers variés (David Krakauer, Louis Sclavis, Michel Portal, Richard Galliano, Laurent Dehors, Dave Liebman, Benjamin Alard, Jean-Baptiste Monnot,  Alexandros Markeas, le vidéaste Pierre Nouvel, le comédien Benjamin Lazar…)
La presse musicale spécialisée s’est fait l’écho de l’éclectisme discographique du Quatuor Habanera en décernant de nombreuses récompenses (Diapason d’Or, Recommandé par Classica et Répertoire).

Laurent Feneyrou

Après des études à l’Université de Paris-Sorbonne, à l’École des hautes études en sciences sociales et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Laurent Feneyrou est boursier Lavoisier du ministère des Affaires étrangères, conseiller pédagogique à l’Ircam, puis conseiller musical auprès de la direction de France Culture et directeur adjoint de l’Institut d’esthétique des arts contemporains (Université de Paris-I). Actuellement chargé de recherches (CNRS) à l’Ircam (UMR 9912), il est membre de l’Académie Charles Cros et du Comité scientifique de la Fondazione Levi (Venise), et secrétaire de la Fondation Salabert et de L’Instant donné.
Éditeur de nombreux écrits de compositeurs et auteur de livres sur Luigi Nono et sur Helmut Lachenmann, il a dirigé des ouvrages collectifs sur Bruno Maderna, sur Salvatore Sciarrino, sur l’opéra et le théâtre musical modernes et contemporains, sur les relations entre musique et politique, sur l’analyse musicale et, avec Nicolas Donin, sur les théories de la composition au xxe siècle. Il est également, depuis plusieurs années, traducteur d’écrivains triestins et d’essais italiens de Daseinsanalyse. Parmi ses derniers ouvrages parus : Fragmente-Stille, an Diotima de Luigi Nono (Genève, Contrechamps, 2021) et, en édition bilingue, Une amitié poétique. Biagio Marin et Pier Paolo Pasolini (Paris, Éditions de l’Éclat, 2022).

Eleonore Dupraz

Autrice, comédienne, metteure en scène et thérapeute.
Eléonore pratique le théâtre depuis 2004 et est thérapeute depuis 2010. Elle a toujours mené en parallèle ces deux activités, qui s’enrichissent l’une l’autre. En cabinet, elle pratique la kinésiologie et l’énergétique chinoise, elle accompagne ainsi tous les âges, et divers profils pour des problématiques générales ou spécifiques (sportifs de haut niveau, artistes, …).
Côté artistique, depuis ses débuts elle s’intéresse au lien entre musique et théâtre et a fait de nombreux projets à l’intersection de ces deux disciplines. Elle a notamment collaboré avec plusieurs compositeurs : Benoît Sitzia (L’agogique du silence, Weltinnenraum , Méta), Julian Lembke (Inéru), Jean-Baptiste Masson (Nekuia), Alexandre Chaigniau (Dyadikotita). En tant que comédienne, elle a joué dans le Trio en Mi Bémol, d’Eric Rohmer, avec les musiciens de l’ensemble Ars Nova, dans des visites théâtralisées avec le vielliste Jérémy Mériau, et dans d’autres projets la faisant chanter (Merle se Joue des Tours, Quand les femmes racontent les Gabares).
Elle a écrit un nouveau texte pour un spectacle intitulé « La Boite à Joujoux », d’après le ballet du même nom de C.Debussy, dans lequel elle joue, accompagnée par la pianiste Vinca Bonnaud.
Elle a mis en scène « Le flûtiste et son Buffle » spectacle musical pour deux flûtistes d’après un poème zen.
Par ailleurs, elle anime des ateliers (théâtre, gestion de stress, art-thérapie) dans lesquels elle utilise les différents outils dont elle dispose.